« Hyoga, Hyoqa !! Réponds-moi !!
»
Mais le corps de son ami restait immobile
« Hyoga je t'en prie, ne m'abandonne pas... »
Les larmes naissaient dans ses yeux, il essaya de les contenir mais
s'en était trop pour lui, il laissa le chagrin l'envahir et
posa sa tête contre le torse nu et ensanglanté de
son ami
« Ne m'abandonne pas... je t'aime... »
Les mots étaient sortis tout seul et il n'aurait de toute
façon pas pu les retenir, il le ressentait tellement
maintenant, plus aucun doute ne pouvait encore subsister, cette
déchirure dans son cœur, dans son âme,
il avait l'impression de mourir, pas de ces blessures, non, mais de
chagrin.
Hyoga entendit une voix familière lui parler, il se retourna
« Ne reste pas ici, mon fils, ce lieu n'est pas encore pour
toi, tu as encore tellement de choses à faire, à
découvrir »
« Camus ? » le chevalier du cygne vit une
silhouette lumineuse
s'approcher de lui, ou plutôt non, deux silhouettes, deux
personnes se tenant par la main, oui il les distinguaient maintenant.
« Tu ne peux pas mourir maintenant, il y a quelqu'un qui a
besoin de toi là-bas, et ton devoir de chevalier n'est pas
encore fini »
Quand les deux silhouettes furent assez proches, il reconnut son
maître, il ne lui avait jamais connu un visage aussi beau, il
semblait tellement heureux, la deuxième personne, ne
lâchant pas
Camus, s'adressa à Hyoga :
« IL a raison et tu le sais, ne te laisse pas aller dans la
mort, tu dois te battre encore, pour trouver ton bonheur »
Hyoga n'en croyait pas ses yeux, Camus et Milo étaient comme
deux anges, il regarda autour de lui, le lieu était
indescriptible, il y régnait un calme apaisant et une douce
chaleur y régnait.
« Suis-je au paradis ? »
Les deux hommes se regardèrent et sourirent.
« En quelque sorte, mais ta place n'est pas ici, pas encore,
alors repart mon fils, je veillerai sur toi … »
S'éloignant pour la première fois de son
compagnon, Camus s'approcha de lui et le serra dans ses bras,
c'était le premier geste d'affection que lui
témoignait son maître, et ce serait doute le
dernier.
« Adieu »
Hyoga se sentit défaillir et sombra à nouveau
dans les ténèbres.
« Je t'aime … »
Ces mots étaient comme un appel, il avait tellement mal, il
aurait voulu se laisser emporter de nouveau mais il se rappela les
paroles de son maître
« Tu dois te battre encore pour trouver ton bonheur
»
Difficilement il ouvrit les yeux, cherchant qui avait pu prononcer ses
paroles à son égard et ce qu'il vit le
bouleversa. Le chevalier d'Andromède était blotti
contre son torse et semblait pleurer toutes les larmes de son corps.
« Sh… Shun »
il avait du mal a parler tant sa gorge était
sèche.
« Shun… »
Le chevalier Andromède releva les yeux, sans vraiment y
croire,
« Shun, suis-je en train de rêver ? es-tu un ange
?»
il sentit ses larmes redoubler, comment était ce possible ?
« Hyoga… non tu ne rêves pas, j'ai eu si
peur pour toi, si peur de t'avoir perdu. »
Hyoga tenta de se relever mais Shun l'en empecha, le prenant dans ses
bras
« tu es trop blessé pour faire ne serait ce qu'un
mouvement, ne bouge plus je t'en prie »
« Shun »
« oui »
« moi aussi »
Shun ne réagit pas tout de suite et ne compris pas ce que
voulais dire son ami
« toi aussi quoi ? »
« moi aussi je t'aime »
Malgré la douleur qe lui infligait ses blessures, Shun
sentit une douce chaleur monter en lui, jamais dans ses rêves
les plus fous il n'aurait imaginé un seul instant que cet
amour puisse être réciproque, il aurait voulu
répondre à son ami mais celui-ci
s'était une nouvelle fois évanouit. Il concentra
le peu de force qui lui restait et essaya de refermer les blessures du
Cygne.
« Shun ! »
Ikki se réveilla brusquement, il regarda autour de lui, il
était
seul, mais il avait bien sentit le cosmos de son frère
quelques
instant auparavant. Contre la volonté de son corps qui
demandait
encore du repos il se leva et partit à la recherche du
chevalier
Andromède. Il se concentra et sentit faiblement son cosmos,
beaucoup plus faiblement que tout à l'heure. IL se dirigea
vers lui aussi rapidement que ne lui permettaient ses muscles endoloris.
« Shun, réponds moi ! »
« Ikki ! Ikki je suis là ! »
La voix de son frère lui parvenait parfaitement, il ne
devait plus être très loin, il arriva dans une
clairière et vit son frère tenant dans des bras
le chevalier du cygne qui semblait plus mort que vif… il
s'approcha doucement de son petit frère, ne sachant
commentréagir, il n'ignorait pas l'affection que Shun vouait
à Hyoga et ne savait pas comment réagirait son
frère si ce dernier venait à mourir. Il s'assit
à coté de lui, et posa une main sur son
épaule.
« Shun… est-ce que … »
Shun leva vers lui ses grands yeux verts
« Ca va, ne t'inquiète pas, je crois que mes
blessures ne sont pas trop grave, c'est pour Hyoga que je
m'inquiète, tout à l'heure son cœur
semblait arrêter et maintenant il semble juste endormi, il
faut le soigner, et vite »
Ikki regarda autour de lui, cherchant des yeux les autres chevaliers
« Ou sont Shiryu et Seiya ? Et Athena »
Shun baissa la tête, il n'en savait rien et à dire
vrai il ne s'était même pas poser la question, il
avait été profondément
égoïste, ne pensant qu'à Hyoga, alors
qu'il avait peut-être fait tant de mal, quand
Hadès avait pris son corps.
« je…je n'en sais rien, il faut les retrouver
»
Rassemblant le peu de force qui lui restait, Shun essaya de se lever
mais c'était peine perdue, il était trop faible
maintenant et il n'aurait jamais pu porter Hyoga, Ikki en avait
parfaitement conscience.
« ne bouge pas, reste là, et veille sur Hyoga, on
est au sanctuaire, je ne devrais avoir de mal à les
retrouver »
Shun acquiessa, il n'avait de toute façon pas le choix.
***
Ils avaient tous ressentit l' explosion, aux abords du sanctuaire, mais
personne n'avait osé bouger. Finalement Marine se mit
à courir vers le lieu, suivit de Shina et des chevaliers de
bronze qui n'avaient pas pris par à la bataille. Elle ne
voulait pas y aller mais il le fallait, elle voulait retarder le moment
ou elle découvrirait que Seiya était ... non,
elle ne pouvait même pas le penser, pas lui ! et pourtant, si
elle sentait plusieurs cosmos, elle ne sentait pas le sien.
Le sanctuaire n'étais pas si grand, et ils
arrivèrent rapidement vers le lieu de l'explosion.
« Shina va de ce coté, moi je cherche par
là, Ban, Jabu, Ichi,
séparez vous, il faut les retrouver. »
Ils commencèrent alors à ratisser la petite
forêt qui bordait le
sanctuaire, et retrouvèrent somme toute assez facilement
Shiryu mais son état ne laissait présager rien de
bon, Shina, le porta dans une maison, en contrebas des 12 maisons, qui
servait d'ordinaire à soigner les blessures des apprentis.
Shun et Hyoga étaient non loin de là, et si Shun
était encore conscient, l'état de son ami
était également inquiétant, il demanda
à rester proche de ce dernier alors on installa leur lit
l'un à coté de l'autre. Restait Ikki et Seiya, ce
fut Marine qui retrouva Ikki, heureusement inconscient car il n'aurait
sans doute pas supporter de voir une femme le porter et le soigner
comme elle l'avait fait. Mais comme elle s'en doutait, aucune trace de
Seiya, ni de Saori.
Au fil des jours, la vie au sanctuaire tentait de reprendre son cour,
mais chez les plus hauts chevaliers, tout n'était
qu'apparences, ils se sentaient perdus, abandonnés, les
chevaliers d'or, n'étaient plus, plus de grand pope,
Saori/Athena avait disparu, et les chevaliers divins étaient
dans un état plus qu'inquiétant, Marine
était assaillit de toute part, elle était
maintenant le chevalier le plus gradé au sanctuaire et tout
le monde pensait qu'elle avait les réponses à
tout, mais elle était elle même tellement perdu,
ce soir là elle s'enferma chez elle et pleura, tout ce
qu'elle avait garder en elle lui échappait maintenant, Seiya
qui avait disparu, sans doute mort, les chevaliers d'or, et…
Aiola, elle n'avait plus rien ici, même sa déesses
les avait abandonné, alors pourquoi vivre ?
« hmphmphmp »
Shun ouvrit grand les yeux, il était sur d'avoir entendu
quelque
chose à sa gauche, il s'assit dans son lit, il
espérait tellement… ça faisait des
jours, que dis-je, des semaines qu'ils étaient revenu de
l'Hadès, mais lui seul avait repris conscience, pourquoi
lui, quelle ironie, il se sentait… souillé, par
cette chose qui avait pris possession de son corps, par ce qu'il avait
pu faire à ses amis quand elle l'emprisonnait, il…
Une voix le tira de ses pensées
« Shun ? »
« Ikki tu es réveillé »
Shun se leva et s'assit sur le bord du lit, se retenant de ne pas se
blottir dans les bras de son frère.
« oui, je ne me rappelle plus ce qui s'est passé,
j'étais parti
cherché du secours, et puis… plus rien »
« Marine pense que même si tu voulais aller
chercher du secours, ton corps n'en pouvait plus, c'est elle qui t'a
retrouvé. »
« Ah… et toi comment vas-tu »
« Pas trop mal, mais Hyoga et Shiryu ne se sont toujours pas
réveiller, et pas de trace de Saori, ni de Seiya »
Shun avait dit ça d'une voix si triste, et semblait si mal
que ce fut Ikki qui le prit dans ses bras, il connaissait trop bien son
petit frère pour ignorer combien il devait souffrir.
Shun se réveilla en sursaut, quelqu'un était
entré dans la chambre son frère l'avait
laissé apaiser ses larmes dans ses bras, et il se sentait un
peu mieux.
« Qui est-là »
Il avait posé la question mais il savait
déjà la réponse, il avait senti le
cosmos de Kiki. Le garçon apparu peu après
près de lui.
« C'est moi Shun, je… excuse moi, c'est idiot, je
n'aurais pas du venir… »
Shun observa le visage de Kiki, il semblait avoir perdu toute trace de
joie, il était si triste, Mû lui manquait
décidément beaucoup. Shun s'approcha de lui et
vit ses joues humides, il lui parla avec une voix douce
« Viens là Kiki »
Impulsivement, il se jeta dans les bras de Shun et lui parla tout bas
à travers ses sanglots
« Je … je suis désolé
… maître Mû … ne serait pas
fier de moi … mais j'ai … j'ai une
idée pour essayer de … de ramener Shiryu
»
Le garçon se calma doucement dans les bras de son
aîné, Shun sortit de la maison avec lui et ils
allèrent discuter sur le bord de la mer.
« Je t'écoute »
« Tu sais que comme pour Hyoga, Shiryu, était au
bord de la mort
quand on l'a retrouvé, mais aujourd'hui, leur blessures sont
guéries, c'est comme si il y avait quelque chose qui les
bloquaient là-bas »
« Bloquer ? »
« Enfin, disons plutôt qu'il n'y a rien qui les
appel ici »
Shun crut recevoir un coup de poignard dans le cœur.
Il n'avait pas rêver les paroles de son ami, il les avait
entendu, et ça se n'était pas rien. Mais il ne
laissa rien paraître.
« Que suggères tu alors »
« Pour Shiryu je suggère d'aller chercher
Shunreï, si quelque chose peut encore le ramener c'est
l'amour, de plus elle doit être morte de panique, le vieux
maître est mort, et Shiryu… »
« Tu as raison, tu comptes aller la chercher comment ?
»
« En me téléportant,
mais…»
Shun en avait presque oublié les dons de Kiki
« Mais quoi ? »
« Pour Hyoga ?
« Ne m'occuperai de lui, alors vas y maintenant, il n'y a pas
de
temps à perdre »
Shun se perdit alors dans ses pensées, l'amour, il l'aimait
tellement mais comment faire, avec Ikki à ses
cotés il ne pouvait pas parler ouvertement à
Hyoga, peut-être grâce au cosmos. Mais il ne
l'avait pas fait car il avait peur de ne pas pouvoir entrer en contact
avec lui, peur qu'il ne veuille vraiment partir, peut-être
avait-t-il déliré dans son sommeil l'autre jour,
il était fiévreux… non,
c'était sincère… il
préférait ne plus penser, il aurait sa
réponse bien assez tôt. Il leva les yeux vers le
ciel, la constellation du cygne brillait faiblement.
« reste avec moi mon amour, je te sauverai,
dussé-je y laissé ma vie, elle n'a de toute
façon aucun sens si tu n'es pas à mes
cotés. »
Quelque minutes plus tard, kiki revenait accompagné d'une
belle jeune fille brune, mais tellement triste elle aussi, elle
reconnut Shun et se dirigea vers lui, il lui expliqua
brièvement la situation, en omettant de lui dire ce qu'il
était advenu du vieux maître, et ils se
dirigèrent vers la maison.
***
Quand ils entrèrent dans la maison, Shunreï crut
défaillir, ainsi son amour était là,
luttant entre la vie est la mort, elle s'était tellement
inquiété pour lui, elle avait crut qu'il
était mort lui aussi. Car si Shun ne lui avait pas
parlé du vieux maître, elle savait
néanmoins parfaitement ce qu'il en était, bien
qu'elle n'eut pas les dons des chevaliers, à force de
vouloir savoir toujours être en contact psychique avec
Shiryu, elle avait fini par développé certaines
capacités, et depuis quelque temps, elle ressentait les
cosmos et les reconnaissaient, et celui de Shiryu était
quasi inexistant.
« ça va Shunreî ? »
Shun avait vu son visage devenir plus pale encore, contrastant avec ses
cheveux de geais et se demandait maintenant s'ils avaient eu
là une bonne idée.
« oui, je crois, est-ce que vous pouvez… nous
laisser? »
Elle avait parlée dans un murmure mais Shun avait
parfaitement
compris, ils n'étaient de toute façon d'aucun
secours.
« on reste dehors, si tu as besoin de nous »
Shun sortit, suivit de Kiki. Quelques minutes plus tard, alors qu'ils
attendaient sur le pas de la porte, quelqu'un vint les rejoindre.
« Peux-tu me laisser seul avec mon frère quelques
instants ? »
Kiki acquiesça, et s'éloigna, marchant le long de
la cote, plongé dans ses pensées, qu’il
ne parvenait à détourner de Mû depuis
plusieurs semaines.
« Il te manque à ce point ? »
c'était plus une affirmation qu'une question
« Comment ? »
« Shun, je te connais, plus sans doute que tu ne le crois, et
je sais quand tu ne vas pas bien, et là, ça ne va
vraiment pas, je sais que tu aimes beaucoup Hyoga, et que le voir comme
ça te fais mal. »
Shun était surpris d'entendre son frère lui
parler ainsi, lui qui parlait si peu de sentiments, et qu'il croyait si
loin de toutes ses considérations, une nouvelle fois, il
sentit les larmes montées, une nouvelle fois il essaya de
les contenir, mais il ne pouvait pas, tout était trop fort,
son amour pour Hyoga était trop fort, sa tristesse devant la
perte des chevaliers d'or, la disparition de Seiya et de leur
déesse. Il se blottit, dans les bras de son
frère, malgré tout heureux que celui ce le
comprenne.
Ikki pris une profonde inspiration et serra son petit frère
contre lui, il sentait tout son corps secoué par les
sanglots, et le voir ainsi lui brisait, le cœur, il savait
son cadet fragile, mais à ce point, il y avait autre chose,
il le sentait, quelque chose d'inavouable, mais qui devait lui faire si
mal. Il glissa sa main sous son menton et l'obligea à le
regarder.
« Dis moi petit frère, dis moi ce qui te fais si
mal, dis moi si
quelqu'un t'a blessé, je ne supporte pas de te voir comme
ça »
Sa voix était si douce, mais il connaissait son
aîné, si il lui
avouait tout, la réaction pourrait être terrible.
« Je ne peux pas Ikki, je ne peux pas »
« mais pourquoi ? »
« tu… tu ne comprendrais pas »
Ikki sentit son cœur se serrer, ainsi son frère ne
lui faisait pas confiance, il aurait tellement voulu savoir, pour
essayer de soulager cette souffrance qui ternissait son doux visage.
« Je peux tout comprendre, pour toi je peux tout comprendre,
parle moi petit frère, ignores-tu combien j'ai mal quand je
te vois ainsi ? Je t'ai toujours protégé, j'ai
toujours voulu t'épargner les souffrances, et là
je me sens si impuissant… »
Shun desserra l'étreinte de son frère et le
regarda, les yeux encore pleins de larmes.
« je l'aime, c'est ça qui me fait tant souffrir,
je ne l'aime pas comme un ami, ni comme un frère, je l'aime
d'amour. »
Il avait dit tout cela dans un souffle et Ikki était en
train de se répéter chaque mot à
lui-même, pour être sur d'avoir bien compris. Il
gardait les yeux fixés sur son frère, il
comprenait mieux maintenant, mais ne savait que dire, car rien ne
pourrait soulager son frère si ce n'est le réveil
de son ami.
Soudain une explosion retentit, presque heureux de ne pas avoir
à poursuivre cette conversation, Ikki se leva et courut en
direction de celle ci, suivit par son frère, presque heureux
lui aussi de ne pas avoir à attendre une réaction
de son aîné.
Quand ils arrivèrent sur place, Marine, Shina et Kiki
étaient déjà là, une boule
de feu semblait avoir traversé de plafond du palais du pope,
et maintenant elle disparaissait progressivement, laissant
apparaître une femme tenant un corps dans ses bras. Quand le
feu disparut, Marine se précipita.
« Athéna »
Elle s'agenouilla, suivit de Shina, Kiki, Shun, et Ikki.
« Relevez vous, chevaliers, l'heure n'est pas aux honneurs.
»
le cosmos apaisant de la déesse faisait du bien à
tous, elle déposa sur un fauteuil le corps qu'elle tenait
dans ses bras, et l'homme se réveilla.
« Athéna, ou sommes nous ? »
« Chez nous »
Seiya releva la tête et regarda autour de lui voyant ses amis
s'approcher, il se sentit déjà un peu mieux.
Laissant ses chevaliers à leurs retrouvailles, Saori partit
à l'écart,
dans ses quartiers, elle avait dut user beaucoup de forces pour ramener
Seiya avec elle, elle avait besoin de repos.
***
Depuis maintenant, plusieurs heures Shunreï essayait d'entrer
en
contact avec Shiryu, mais rien ne se passait, elle sentait pourtant
sons cosmos, aussi infime soit-il, mais elle ne parvenait pas
à l'atteindre, désespéré,
elle de laissa tomber à coté du lit, le visage
près de l'homme si fort qu'elle avait toujours aimer et qui
était aujourd'hui presque mort.
« Shiryu je t'en prie ne me laisse pas, j'ai tellement besoin
de toi, je t'ai toujours attendu, quand tu partais, j'ai toujours
été à tes côtés
et aujourd'hui encore je suis là mais tu me sembles si loin
»
elle ne pouvait plus retenir ses larmes, il lui semblait que son
cœur était en train de saigner, comme si on lui
arrachait.
« je sais que tu as souffert, que tu ne veux sans doute plus
vivre pour ne plus jamais souffrir mais reste avec moi mon amour je
t'en prie, si tu meurs, moi on plus je ne voudrais plus vivre , jamais
je n'ai eu aussi mal, je voudrais tellement te montrer à
quel point la vie peut être belle, ne te souviens-tu pas,
quand nous étions enfant et que nous allions courir dans les
champs de fleurs, quand le vieux maître mous grondait parce
que tu devais dormir et moi étudier, mais que nous
préférions nous baigner, ne te souviens-tu pas
mon amour ? je voudrais tellement t'aimer, comme j'ai toujours voulu le
faire… »
Il lui semblait qu'elle allait s'évanouir tant elle sentait
cette déchirure en elle, elle se sentait prête
à sombrer elle aussi, quand elle sentit le cosmos de Shiryu
lui répondre, elle le sentit augmenter, elle sentit les
battements de son cœur s'accélérer, son
corps se réchauffer…
« Shiryu, Shiryu, si tu savais comme je t'aime, ne
m'abandonne pas, continu de te battre »
Il sentait comme un appel, un appel à la vie,
Shunreï, c'était elle qui lui parlait, mais de
quoi, des souvenirs…quand ils se baignaient, oui bien sur il
se rappelait… il voulait la voir, la sentir contre lui,
Shunreï, moi aussi je t'aime, je t'aime de tout mon
cœur, sais-tu combien de fois tu m'as sauvé la
vie, aujourd'hui encore c'est toi qui va le faire… Dans un
dernier effort il se concentra et fit exploser son cosmos, rallumant la
vie dans son cœur, elle était là, il la
sentait, elle était près de lui.
« Shiryu »
Lentement il ouvrit les yeux, même s'il savait qu'il verrait
sans doute que de noir, compte tenu de sa cécité.
Quelle ne fut pas sa surprise en découvrant le visage de
l'être tant aimé.
« Shunreï »
Elle se jeta dans ses bras, profitant de cette douce chaleur qui
renaissait en lui comme le soleil qui se lève
après une nuit d'orage
« Shunreï, sais tu seulement combien je t'aime mon
amour »
« je le sais maintenant »
il la serra contre lui, leurs deux corps enlacés, trop
fatigué pour
s'aimer, malgré le désir qui naissait de leur
étreinte
« mais je ne te le dirai jamais assez »
« alors dis le moi encore »
« je t'aime, Shunreï »
« je t'aime aussi, mon beau dragon »
***
« Vous avez sentit ? »
« Shiryu… »
Shun et Ikki s'étaient redressés d'un bond, tous
avaient sentit le cosmos de Shiryu renaître. Tous se
précipitèrent, dans les marches, vers la maison
ou ils avaient laissé Shiryu et Shunreï,
maîtres de leur destins. Shun avait le cœur
gonflé d'émotions, ainsi Kiki avait raison, si
une chose pouvait les ramener, c'était l'amour, alors il
ramènerait Hyoga, coûte que coûte.
Quand ils arrivèrent, la porte était encore
fermé et ils hésitèrent un instant,
après tout ils n'avaient pas besoin d'eux… mais
tous avaient envie de revoir Shiryu alors Shun le premier poussa la
porte, découvrant à leur yeux un si doux
spectacle.
Shiryu assit dans le lit, tenait la jeune femme endormit dans ses bras,
lui d'habitude si sérieux et réfléchit
abordait un magnifique sourire, et tout le monde se serait accorder
pour dire que ses yeux reflétaient un immense bonheur.
« ne faîtes pas de bruit, elle s'est tout juste
endormit »
Tous se regardèrent et approchèrent du lit,
parlants tout bas
« ça fait plaisir de te revoir parmi nous, tu
… tu nous as manqué »
Shiryu regarda avec attention le visage de Shun qui venait s'adresser
à lui, il était si triste, qu'avait il donc pu
arriver ?
Hyoga ! Hyoga n'était pas là, il sentait
faiblement son cosmos, il devait être tout proche mais
probablement dans un sale état, ce qui expliquait la
tristesse de Shun, il posa une main sur son épaule, le
forçant à s'asseoir près de lui et lui
dit tout bas, de manière à ce que personne
n'entende
« Tu sais très bien pourquoi je suis ici
aujourd’hui, si Shunreï
n'avait pas été là, je serai sans
doute mort tôt ou tard, alors va, va près de lui,
et donne-lui tout l'amour que tu as pour lui, n'attends pas, la mort
elle n'attendra pas. »
Shun ouvrit de grands yeux, ainsi Shiryu savait, il aurait de s'en
douter, Shiryu n'était pas Homme à qui l'on peut
cacher quelque chose, il parle peut mais écoute toujours. Et
comme toujours il avait raison. Shiryu se tourna vers le reste du petit
groupe qui se demandait bien ce qu'il avait pu dire à Shun
pour que celui ci parte si vite, voyant leurs yeux interrogateurs, il
répondit à leur demande muette.
« il a lui aussi quelqu'un à sauver je crois.
»
Seul Ikki comprit réellement la signification de cette
phrase, mais tout savait qu'il allait probablement aller au chevet de
Hyoga.
Arrivant dans la pièce voisine, Shun eut une nouvelle fois
la gorge serrée, comme toujours quand il
pénétrait ici, il était si beau, il
semblait tout juste dormir, mais Shun savait qu'il ne se
réveillerai pas aussi facilement. Il s'approcha du lit avec
douceur, et souleva une mèche blonde qui tombait sur les
yeux de son amour.
« Hyoga… »
Délicatement il entoura le corps de son ami d'un drap et le
prit dans ses bras, il ne pourrait pas ici, il ne pourrait pas lui dire
tout ce qu'il ressentait si ses frères étaient
à côté. Il marcha longtemps, et
s'arrêta dans une petite crique, le coucher de soleil
était magnifique. Il s'assit et coucha le corps inerte de
son ami à ses cotés, sa tête reposant
sur ses cuisses, et se retint de pleurer, il avait besoin de toutes ses
forces.
***
Cela faisait plusieurs jours que j'errais ici, dans cet
espèce de paysage cotonneux, ou je me sentait si bien, plus
aucunes
souffrances, ma mère, Camus, Isaak, tous semblaient
n'être que
souvenir, et non souffrances, je suis si bien ici, mais il y a encore
des choses qui m'inquiètent. Ai-je rêver quand mon
maître m'a parlé, il était avec Milo,
ils semblaient si heureux tous les deux, parfois je me dis que j'aurais
voulu vivre la même chose avec mon petit Shun, mais il est
sans doute trop tard maintenant, je me demande ce qu'il fait ou il est,
je sais que je suis en train de mourir, mais c'est sans doute mieux
ainsi, je ne veux plus souffrir, je ne le supporterai plus, et rien ne
m'appelle sur cette maudite terre. Shun m'a sans doute
déjà oublié, ou il le fera
tôt ou tard, j'aurai du lui dire que je l'aimais pendant
qu'il en était tant mais aujourd'hui je ne m'en sens plus le
courage, cette relation me fera peut-être encore plus mal. Je
me sens si las, pourtant les paroles de Milo et Camus
résonnent sans cesse dans la tête, je le sais ce
n'était pas un rêve, mais pourquoi faut-il que je
retourne là bas, pour trouver le bonheur ? Mais quel bonheur
? Je ne comprends pas, je ne comprends plus, et mon maître
que m'a appris à ne pas avoir de sentiment, j'ai bien sentit
pourtant, combien son cœur appartenait à Milo, et
combien c'était réciproque. Je suis perdu, je ne
sais plus quoi penser, je ne veux plus penser.
***
« Hyoga, mon ange, je ne sais pas si je vais pouvoir te dire
tout ce que je voudrais te dire mais il faut tout de même que
j'essaie. Tu sais il y a un proverbe qui dit que quand on sauve la vie
d'une personne, on en est ensuite responsable jusqu'à sa
mort, mais ce jour là, ou, dans la maison de la balance,
j'ai brûlé mon cosmos pour faire
renaître le tien, ce que j'ai compris, c'est que je t'aimais,
que je t'aimais plus que de raison, plus que je n'aurais du en tout
cas, et depuis ce jour, je n'ai cessé de t'aimer, mais
comment aurais- je pu te le dire ? Toi, le don juan, qui accumule les
conquêtes féminine comme on le fait des
trophées, comment aurais je pu te dire ce qui consumait mon
cœur ? Et aujourd'hui je te sens si loin, près
à quitter ce monde, mais ça je ne le supporterai
pas, si tu pars emmène moi avec toi mon amour, parce que
jamais je ne pourrai vivre sans toi mon amour, je t'en supplie revint,
moi, jamais je ne te ferais souffrir, si tu savais comme
j'étais al quand je t'entendais pleurer le soir, dans la
chambre voisine, j'aurais voulu te prendre dans mes bras, te consoler
mais je me le suis toujours interdit, par pudeur et par respect, mais
aujourd'hui je regrette tellement. Je t'aime Hyoga, je t'aime de tout
mon cœur, et de toute mon âme, et à tout
jamais je n'aimerai que toi, même si cela doit me tuer.
»
***
ne plus penser, ne plus souffrir, Camus, ne serai pas fier de moi,
pardonnez-moi mon maître mais jamais je n'ai su ressemblez
aux glaciers de Sibérie et c'est ce qui me perds
… Mais … je ressens un cosmos, c'est le sien ?
non je ne peux pas y croire, il ne peut pas être ici, non,
à moins que …
« Shun, c'est toi ? »
Non, tu es en tain de rêver mon pauvre, ami crois tu que Shun
ressent la même chose, que toi ? Pourtant c'est bien ce qu'il
m'a dit, ai-je rêvé, je ne comprends plus rien,
qu'est ce qui est vrai, qu'est ce qui est faux ? Mais ce cosmos, je le
reconnaîtrais entre mille, et il m'appel, oui il appel le
mien, alors est-ce vrai Shun, est-ce sur tu m'aimes toi aussi ? ? ?
Cette chaleur, cette douceur … non, je ne veux pas mourir,
je veux vivre, je veux vivre encore, vivre à tes
côtés, je t'aime tant …
Shun sentit le corps de son ami devenir froid si froid, il
commençait lui-même à grelotter mais
peut lui importait, ce froid n'était pas celui de la mort
mais celui que produisait son ami en augmentant son cosmos, leurs deux
auras résonnaient entre elles, mélange de chaleur
et de froid, de douceur et de force. Shun serra son ami plus fort dans
ses bras.
« Reviens mon ange, reviens… »
***
Ikki qui était resté aux cotés de
Shiryu, le regarda d'un air inquiet, depuis tout à l'heure
il sentait que son frère puisait dans son cosmos, mais
maintenant ce n'était plus un cosmos qu'ils sentait grandir
mais deux.
« tu crois qu'il va y arriver »
Jamais Shiryu n'avait connu à Ikki un air aussi inquiet
« j'espère »
« tu sais, il m'a dit … ce qu'il ressentait pour
Hyoga »
« alors tu sais comme moi que s'il échouait
… »
Ikki approuva d'un signe de tête, si son cadet
échouait, probablement se laisserait-il mourir, mais si il
réussissait, il ne pouvait s'empêcher
d'être déjà jaloux de Hyoga.
Et puis merde alors, rien ne comptait plus pour lui que le bonheur de
son cadet, alors, il ferma les yeux, essayant de guetter encore leur
cosmos qui devenaient de plus en plus fort, et semblaient de
mélanger pour ne faire qu'un. S'ils étaient ainsi
en harmonie, c'est que Hyoga devait réellement aimer son
frère, et se battre pour survivre, jamais il ne ferait de
mal à son cadet, et c'est tout ce qu'il voulait savoir.
« je te laisse, vous devez tous les deux avoir besoin de
repos »
Ikki s'éloigna, laissant Shiryu seul avec sa bien
aimée.
« il y arrivera Ikki, ils y arriveront, ils s'aiment trop
pour supporter d'être séparés encore
».
***
Il ouvrit les yeux lentement, la lumière était
forte, le soleil a son Zénith, le bruit de la mer
était si doux, tout semblait si calme et si paisible, il eut
un peu de mal à se situer … le sanctuaire. Il
sentait quelque chose derrière sa tête, essaya de
se retourner, mais son corps lui faisait mal, mss muscles
étaient comme engourdis. Il sentit une fraîcheur
sur son front, quelque chose d'humide. Comme une larme.
« je suis là, ne t'inquiète pas.
»
« Shun, c'est toi ? »
« oui »
IL sentait la vie reprendre son corps, aussi facilement qu'elle
était en train de le quitter quelques heures auparavant, il
se hissât sur ses bras, faisant face au visage humide qui
avait involontairement déposé une larme sur son
visage, quelques secondes auparavant.
« dis moi que je n'ai pas rêver, dis moi que tout
cela n'était pas qu'illusion »
« bien sur que non, ça ne l'était pas,
Hyoga, si tu savais, j'ai eu si peur de te perdre, et de ne jamais
pouvoir te dire combien je t'aime »
Shun ne pouvait s'empêcher de pleurer, il avait
réussi, réussi à braver la mort, et
à lui arracher celui qu'il aimait tant.
« ne pleure pas, mon ange, ne pleure plus, je suis
là, moi aussi je t'aime et je te promets que rien ne pourra
plus jamais nous séparer, puisque même la mort n'a
put le faire »
Hyoga s'approcha de son ami, et de ses doigts, essuya ses larmes,
s'attardant sur ce si doux visage qu'il avait faillit ne plus jamais
revoir, comment avait il put vouloir mourir et renoncer à
cela ? Quand Shun vint se blottir contre lui, il sentit son
cœur se gonfler de bonheur, combien de tant
restèrent-ils ainsi, il l'ignorait, plus rien n'avait
d'importance, puisqu'ils s'aimaient.
« regarde-moi »
Shun leva ses yeux si doux vers le chevalier du cygne.
« tu es si beau »
Shun se sentit rougir, et cela ne s'arrangea pas quand le Cygne posa
ses lèvres sur les siennes, c'était son tout
premier baiser. Il se laissa envahir par la douceur de ces
lèvres, sur les siennes, laissant un passage à
langue qui entra timidement dans sa bouche provoquant la sienne, se
mêlant à elle. Il se sentait si
étrange, tout son corps commençait à
le brûler, réclamant quelque chose. Hyoga ne
voulait plus arrêter ce baiser, il lui semblait que s'il
devait être éloigné de ce corps, ne
serait-ce qu'une seule minute, il en mourait. Et son corps en
réclamait plus, il voulait le sentir contre lui, le toucher,
le caresser, lui faire atteindre le plus doux et le plus fort des
plaisirs, mais comment réagirait-il, il aimait Shun de tout
son cœur et ne voulait pas lui faire le moindre mal, il avait
peur de le choquer, il ignorait même si celui qui,
aujourd'hui, semblait prêt à se livrer
à lui, avait déjà embrassé
quelqu'un d'autre …
« Hyo … ga »
il avait eu peine à se détacher de ses
lèvres pour prononcer son nom
« oui »
« je, je t'aime »
« moi aussi je t'aime Shun »
Hyoga vit les yeux de son ami s'illuminer, et cette fois, ce fut lui
qui vint se coller contre lui, cherchant ses lèvres,
cherchant sa langue. Il était si désirable. Il
fallait qu'il sente sa peau, qu'il la touche, lentement, il allongea
Shun sur le sable, lui ôtant sa chemise, il
commença à parcourir son torse de mille baisers,
de sillons de feu, lui, le chevalier des glaces, se consumait pour cet
être si doux qui, allongé dans le sable,
à demi vêtu, semblait offert à tous les
plaisirs, il le rendait fou, fou de bonheur, fou de désir.
Le Cygne continuait de caresser ce corps offert, et
Andromède répondait à ces caresses,
ses soupirs étaient de plus en plus fort, son cœur
battait à tout rompre et ses mains étaient de
plus en plus entreprenantes. Hyoga, qui n'était
vêtu que du drap dans lequel le chevalier
Andromède l'avait amené ici, se retrouva nu
devant ce dernier, exposant son corps si désirable, et qui
dénonçait l'effet qu'avait sur lui son ami.
Shun ne comprenait plus ce qui lui arrivait, mais tout ce qu'il savait
c'est qu'il voulait ce corps, il voulait se fondre avec lui, il se
releva, et, se déshabillant complètement, se
pressa contre le corps qu'il désirait tant. Hyoga
s'agenouilla, devant lui, et voyant le trouble dans le regard de
l'être cher commença à le caresser,
pour soulager cette douleur qu'il ressentait lui aussi dans son bas
ventre, avec ses mains puis avec ses lèvres. Les
gémissements de Shun et ses tremblement lui firent
comprendre qu'il était près du point de non
retour, il arrêta alors ses gestes, le laissant
éperdu. Il le ramena vers lui, et l'embrassa, un sourire
s’empara de ses lèvres quand Andromède,
à son tour, commença à le caresser,
à lui rendre à la pareil ce qu'il lui avait fait,
il n'avait jamais ressentit, un tel bonheur, une telle chaleur. Il
caressa le dos de son ami, puis descendit sur les fesses, s'attardant
près de sa tendre ouverture, un gémissement lui
répondit, l'encourageant à continuer ses
caresses. Shun était perdu dans son plaisir, il sentait
Hyoga le caresser, et il en demandait plus il voulait … il
voulait le sentir en lui, il voulait qu'il le possède, son
corps brûlait, il sentait ses doigts humides dans son corps,
il sentait le plaisir monter en lui, il le voulait, maintenant ici, et
rien ne pourrait jamais l'en empêcher, il lâcha la
virilité de son amant, pour mieux le laisser le caresser,
dans son intimité
encore inviolée.
Hyoga, sentait son corps de plus en plus détendu, il
l’entendait gémir sous des caresses et il le
sentait se cambrer sous ses doigts, pour l'accueillir plus
profondément.
« prends-moi »
« tu … tu es sur ? »
Hyoga n'en revenait pas qu'il lui demande comme cela, mais quand il vit
le regard suppliant et plein de désir se lever vers lui, il
allongea Shun sur le dos, et relevant ses jambes, se colla contre le
corps de son ami, et lentement, entra en lui, pris possession de ce
corps qu'il désirait tant.
Les deux hommes étaient perdus dans le plaisirs qu'ils
éprouvaient, Shun essaya de contenir un cri de douleur mais
n'y parvint pas
« excuse-moi mon amour, excuse-moi »
mais quand il sentit son amant s'emparer de son sexe et le caresser, le
plaisir fut si fort qu'il prit le dessus sur cette douleur. Leurs corps
se cherchaient, bougeant ensembles, essayant de garder encore un peu ce
bonheur, mais tout était trop fort, Shun ne pouvait plus se
contenir, dans un gémissement qui était presque
un cri il laissa exploser sa jouissance, et Hyoga, voyant ce bonheur
immense sur le visage de son ami le rejoignit.
Il retomba sur lui, épuisé, tous deux haletants,
mais tellement heureux.
« pardonne moi si je … si je t'ai fait mal
»
« jamais, jamais la douleur n'aura été
si agréable, mon doux Cygne»
Hyoga leva les yeux vers son amant, qui le visage irradiant de bonheur,
sombrait déjà dans le sommeil, il
déposa un baiser sur son front.
« dors, mon petit ange dors »
Hyoga attrapa le drap qui gisait près d'eux, et, prenant son
amant dans ses bras, les recouvrit, et partit lui aussi dans les bras
de Morphée.
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