Jamir :
Saga s'était précipité vers le sylphes qui tenait
son frère, ce dernier se tourna vers le chevalier des
gémeaux et déposa dans ses
bras le corps de l'ancien dragon des mers. De là ou il
était, Saga n'avait pas assisté à la petit
scène précédente, et manqua de
s'évanouir quand il vit les paupières de Kanon bouger, puis deux grands yeux bleus croiser son regard.
" Kanon… "
celui-ci bougea les lèvres, sans qu'aucun son n'atteigne les
oreilles de son jumeau. Saga le serra plus fort contre lui. Il sentait
la
chaleur envahir son âme, et son frère sourire quand une
larme tomba sur son visage. Il avait tellement redouté d'avoir
à affronter la vie sans lui, toute la colère qui l'avait
alors envahi se muait maintenant en une irrépressible joie, un
immense soulagement.
Shaka, qui était resté au côté de mû
depuis le début sortit enfin du palais, il croisa
brièvement le regard de saga. Il n'avait plus de
souci à se faire pour lui, maintenant qu'il avait retrouvé sa moitié.
Il avait toujours soupçonner que le mal qui envahissait leurs
cœurs était en parti du à leurs séparations,
et il venait d'en avoir la
preuve. Ils auraient tout le temps de se retrouver plus tard, mais pour
l'instant une seule chose préoccupait son esprit. Pourquoi les
sylphes avaient fait ce don à Milo ? Il avait réussi
à capter les paroles et avait vu l'étendu du pouvoir
qu'ils avaient légués au scorpion.
" Milo ? "
le scorpion se tourna vers lui, son visage était
transformé, toute cette haine qu'il avait accumulé avait
disparu, il avait l'air…
tellement paisible
" Shaka… Ou est Aphrodite ? Et Shura ? et les autres ? conduis-moi à eux, je t'en prie "
le chevalier de la vierge obtempéra, et, à chaque fois,
il assista au même miracle, le cosmos de Milo était
toujours le même, mais
infiniment plus puissant, comment croire que dans cette main qui
guérissait se cachait également le pire poison. Un
à un, il vit les
chevaliers se relever, instants magiques et si troublants, terriblement
troublants. Mais quelque chose le gênait, à aucun moment
le scorpion n'avait parler de Camus, pourtant, il aurait cru…
Puits des morts
Le masque de mort évita une nouvelle attaque, Milo avait raison,
ici ils étaient à force égales, et
l'épée de la balance semblait
connaître son adversaire.
" Maudit cancer, pourquoi t'interposes-tu toujours ? "
Ariel ne put retenir un cri quand l'épée s'enfonça dans son ventre
" Parce que tu es tout ce que je déteste sur cette terre, un
ange pactisant avec le diable, il n'existe aucune plus grave trahison,
tu
utilises comme combattants des êtres si purs en leur
lançant des sacrilèges, c'est toi qui est maudit, et je
te jures que là ou tu vas
aller, tu n'en reviendras plus jamais "
le cancer se surprenait à prononcer ses paroles, comme si
quelqu'un vivait à travers son corps, son cosmos se
décupla et il revit dans
les yeux de son adversaire la même peur qu'à leur première rencontre.
Il en était su à présent, quelqu'un d'autre vivait
à travers son corps, un esprit infiniment puissant, et quand
l'épée d'or transperça
le cœur de l'ange déchu, il entendit la voix résonner dans sa tête.
`Gracias Marco, gracias para todo. Ahora descanso en paz. perdona me
ser sirvió ti. Y no olvida, el amor es a veces tan
frágil, no lo hace nunca esperar. Tornillo y sea feliz,
caballero del cáncer. Adiós' *
Le cancer reprit son souffle. Sur le sol gisait le corps d'Ariel, qui
ne fut bientôt qu'un tas de poussière. Il saisit
l'épée maudite dans
sa main gauche et concentra un instant son cosmos. Le lieu était
froid et humide, mais il était chez lui. Il resta un instant
immobile, le temps de retrouver ses esprits et de comprendre la
situation. Sion avait raison, il avait quelque chose de spécial,
et
il avait réussi à battre à Ariel. Mais il voulait maintenant savoir.
Savoir quelle était cette personne qui avait l'espace d'un
instant fusionner avec lui, savoir comment allaient les autres
chevaliers,
savoir comment allait Mû… Le masque de mort ne pu retenir
un sourire `el amor es a veces tan frágil, no lo hace nunca
esperar' oh
non, il ne le ferait plus attendre, et il n'aurait même pas
l'occasion de remercier Shura pour lui avoir appris sa langue natale.
Le sanctuaire :
Sion poussa un soupir de soulagement et sortit sur le parvis du palais.
Depuis un bon moment déjà il suivait la lutte entre Ariel
et
le cancer, et il venait de sentir le cosmos du cancer revenir dans son
temple. Maintenant il allait devoir lui donner une explication, à
lui et à mû. Il avait eu tellement peur que le
scénario se répète qu'il avait
préférer garder le silence, et à priori, Doko
avait fait
de même. Pourtant il savait, tout comme lui.
Mais il avait eu peur, peur de perdre son protégé. Quand
les deux hommes étaient venus l'avertir, il lui avait
sembé revivre toute
l'histoire, comme elle s'était déroulé quand il était enfant.
Il se concentra un instant et entra en contact avec son disciple, lui
intimant l'ordre de rentrer au sanctuaire dès que possible, lui
et
tous les chevaliers. Il lui confirma que le cancer avait battu Ariel,
et s'étonna de sentir le cosmos du bélier réagir
à cette nouvelle.
Après avoir rompu le contact il se replongea dans ses
pensées, pourquoi s'étonnait-il ? Il était normal
que Mû ressente quelque
chose vis-à-vis du cancer, ils étaient liés,
tellement liés qu'il était même surprenant qu'ils
se soient toujours repoussés.
Sion ne se retourna pas quand il sentit le cosmos derrière lui
mais respira plus profondément il allait devoir revivre ses
souvenirs.
" je suppose que je te dois une explication, chevalier du cancer "
Jamir :
Mû n'avait pas bougé depuis la fin du combat.
Se contentant d'observer le miracle qui se produisait sous ses yeux.
Les sylphes avaient disparut comme ils étaient venus,
après s'être inclinés devant lui. Il était
soulagé de voir que ses amis n'étaient pas morts mais
frémit en sentant le cosmos de son maître entrer en
contact avec le sien.
'C'est fini Mû, le masque de mort est au sanctuaire, il sort
victorieux de ce combat contre Ariel, rentrez aussi vite que possible
au sanctuaire, toi y compris'
Aphrodite, plus ou moins remit de ses blessures, qui approchait du
palais, soutenu par Shaka, aperçu le sourire sur le visage de
l'atlante.
" Mû ! que se passe-t-il ? "
" il a réussi… Le masque de mort a battu Ariel. "
Mû avait parler assez fort pour que tous entendent, et un murmure mêlé de rire suivit sa déclaration.
Les chevalier des poissons, à bout de force et de nerf, se
laissa couler contre l'épaule de l'hindou qui le soutenait, se
serrant un peu plus contre lui (ndla : hein Isa…) profitant de
ses instants ou sa sainteté daignait redevenir humaine.
Saga, qui observait la scène du coin de l'œil, en fut
distrait par l'étreinte que lui administra son jumeau. Il le
serra alors plus encore contre lui, cachant ses larmes dans sa cascade
de cheveux azurs, il lui semblait retrouver son petit frère,
celui qui venait se jeter dans ses bras quand la séparation
avait été trop longue, celui qui pouvait veiller toute la
nuit sur son sommeil, celui qu'il aimait tant.
Aldébaran, laissant momentanément Shura qu'il aidait
à refaire surface, se précipita sur le bélier, et
le soulevant comme un fétu de paille, le fit tourner contre lui
en riant, il avait eu tellement peur de le perdre, tellement peur
d'arriver trop tard…
Mû, retrouvant son sérieux et la terre ferme, s'adressa à tous.
" Sion demande que nous rentrions au sanctuaire dès que possible "
Le tibétain observa les alentours, tout était calme, et
tous étaient maintenant sur pied, ils pouvaient regagner le
sanctuaire.
Milo, un peu à l'écart, hypnotisé par le soleil
couchant, fut le seul à ne pas lui répondre positivement
lorsqu'il proposa de partir dès maintenant. Néanmoins il
ne s'y opposa pas, et quand le bélier étendit son cosmos
pour tous les englober, le scorpion ne le repoussa pas, mais Mû
sentit son cœur se serrer quand il ressentit l'infinie tristesse
de son compagnon.
Le sanctuaire :
Sion attendait le retour des chevaliers pour débuter son explication.
Depuis quelque minutes qui lui semblaient des heure, le cancer
était là, marchant de long en large, d'un bout à
l'autre du palais, Sion dut se mordre la langue pour étouffer un
rire, Athéna ! il marchait presque comme un crabe !.
Enfin il sentit leurs cosmos approcher, et la lumière aveuglante envahir la pièce.
Le grand pope, se levant de son trône, s'approcha de Mû et
le serra tendrement dans ses bras, il avait cru ne plus jamais pouvoir
le faire, et il ignorait quelle serait sa réaction après
qu'il leur aura raconté toute l'histoire.
Sion observa attentivement ses chevaliers qui s'étaient maintenant agenouillés devant lui.
Mû, son bien aimé disciple, qui avait donc échappé à son destin.
Aldébaran, son meilleur ami.
Saga et Kanon, qui étaient aujourd'hui à la hauteur des
espérances qu'il avait placé en eux quelques
années auparavant.
Le masque de mort, qui s'était joint à ses frères
d'armes qui l'avaient maintenant acceptés parmi eux.
Aiola et Aioros, qui pouvaient enfin vivre heureux.
Shaka, divinité pure, qui seul parvenait à maintenir l'équilibre du chevalier des gémeaux.
Doko, son ami, belle métaphore.
Shura, son dévoué serviteur.
Aphrodite, beauté scandinave, qui avait su expier ses fautes et se montrer digne de la chevalerie.
Milo… Sion sentit son cœur faire un bon dans sa poitrine,
qu'avait-il pu se passer ? les sylphes ont le don de vie de et de mort,
pourquoi ? pourquoi Kanon, Aphrodite, Aiola … Et pas lui ? il ne
put s'empêcher de sonder le cosmos du scorpion, mais il de heurta
à un mur, Milo avait fermer son esprit à toute intrusion,
il ne pouvait lui en faire le reproche… il savait les
dégâts que l'amour peut faire, et pour cause. Pourtant il
semblait paisible, simplement triste, toute cette haine qu'il lui
connaissait habituellement semblait avoir disparu.
Il sentit le cosmos de Doko frôler le sien, et ne le repoussa
pas, encore une fois il aurait besoin de lui pour tenir le coup, pour
leur faire part de cette histoire qui, il y a si longtemps, avait
déjà bouleversé sa vie.
Le grand pope tourna le dos à ses chevaliers et repris place sur
son trône, leur faisant signe de se relever et de prendre place
autour de lui.
Il enleva alors son masque.
Ce n'était pas le grand pope qui leur parlerait alors, mais Sion, ancien chevalier du bélier, et apprenti de Dana.
" Il y a certaines choses que je vous ai caché dans cette
histoire, et je vous prie de m'en excuser, j'espère que ce que
je vais vous raconter vous permettras de mieux comprendre, et de
m'accorder votre pardon. "
Sion laissa un instant le silence s'emparer de la salle, rassemblant
ses souvenirs et tentant de maîtriser toutes les émotions
qui surgissaient en lui.
" Mes parents ont été tués lorsque j'avais 6 mois,
je n'ai aucun souvenir de cette période, si ce n'est de la
personne qui m'a recueillit, Dana, et qui m'a élevé comme
son propre fils. Souvenirs de ses absences
répétés, de l'avoir vu si souvent au seuil de la
mort. Bien qu'étant un tout petit enfant, je ressentais tout
cela. Quand j'ai eu 4 ans, celle que j'appelais ma mère m'a
emmené avec elle dans ses voyages, dans un lieu qu'elle appelait
le sanctuaire. Là j'ai appris que ma mère était
loin d'être une femme comme les autres, de nombreuses personnes
s'agenouillait sur son passage, et l'appelait Chevalier du
bélier.
Je compris alors qui elle était vraiment, et pourquoi je n'avais
jamais vu son visage. J'ai commencé mon entraînement ici,
avec elle. Quand je suis devenu assez fort, elle me laissait de plus en
plus souvent seul pour mes entraînements, retournant à
Jamir. "
Le grand pope s'interrompit, il se souvenait comme si c'était hier…
" Un jour, deux hommes sont entrés au sanctuaire, demandant
à voir le grand pope, et affirmant à qui voulait
l'entendre que le chevalier du bélier était en danger.
Avant même d'avoir attendu les ordres du pope, qui m'avait
interdit de quitter le sanctuaire pour lui porter secours, un chevalier
était allé la rejoindre, José, le chevalier du
cancer… Je n'ai compris pourquoi que des années plus
tard…Malheureusement, il n'a rien pu faire. "
l'ancien bélier ferma un instant les yeux, retenant les larmes qui lui piquaient les yeux.
" Ariel a perdu cette bataille, car le reste de la chevalerie est
arrivé à temps pour l'empêcher de prendre
possession de Jamir et de l'esprit de Dana.
José est revenu au sanctuaire quelques jours après la
bataille, tenant le corps de ma mère dans ses bras, puis il a
continuer mon entraînement, et m'a élevé comme son
fils… Quelques années plus tard je suis devenu grand
pope, et la guerre sainte à éclaté, comme vous le
savez, seuls Doko et moi y avons survécu. "
Une fois encore, Doko étendit son cosmos en direction de Sion.
Lui aussi se souvenait et savait à quel point il coûtait
à son ami de revivre ses moments.
" Quand je suis revenu au sanctuaire, j'ai trouvé dans les
affaires de José la confirmation de ce que je
soupçonnais. Lui et mère étaient amants. "
Sion se tourna vers le masque de mort
" Cette voix qui t'a sans doute guidé, et cet esprit qui a
fusionné avec le tien c'était lui, José, chevalier
d'or du cancer. Il devait la venger pour trouver le repos à ses
côtés. Si je ne vous ai rien dit, c'est simplement parce
que j'avais peur. "
L'atlante baissa les yeux pour ne pas croiser le regard de son disciple
" Peur que l'histoire se répète "
le silence dans la salle fut briser par un cri de joie venant de l'extérieur
" Maître ! "
une tornade rousse déferla dans le palais, se jetant au coup de Mû
" Kiki "
la voix de l'enfant brisa la gravité qui s'était
installé et, par petits groupes, les chevaliers reprirent le
chemin de leur temple, laissant Sion avec ses souvenirs,
réalisant seulement ce que sous-entendait ce qu'il leur avait
avoué.
Une question restait en suspens, mais personne n'avait osé la
posé, en laissant le grand pope seul avec le chevalier du
scorpion, ils espéraient en apprendre plus.
Sion n'avait pas remis son masque, laissant le chevalier du scorpion le
regarder dans les yeux, il était étonné du calme
qu'il dégageait. Milo avait toujours été quelqu'un
de fougueux, imprévisible, et à cet instant encore il
redoutait de lui poser une question qui aurait pu l'emporter dans une
rage incontrôlable.
Finalement ce ne fut pas lui qui prit la parole.
" ce ne sont pas les sylphes qui ont guéris nos compagnons "
le grand pope fronça les sourcils mais le laissa poursuivre sa phrase
" c'est moi. Ils… ils m'ont donnés ce don, le don de
redonner la vie et de guérir. Parce qu'ils voulaient se faire
pardonner leur faute. Alors j'ai fait ce que je devais faire, les
sauver, tous… "
Milo s'interrompit et Sion sentit qu'il était au bord des larmes
" Ils l'ont sacrifié… ils ont sacrifié
Camus… parce que son âme était pure. C'est sans
doute le prix à payer pour ce que j'ai reçu. Je l'ai
perdu… à jamais. "
l'atlante détourna la tête quand il vit le scorpion
libérer ses larmes, il avait compris, ainsi c'était lui
qu'ils avaient désignés, et il comprenait sa
souffrance… Quand Camus et lui étaient arrivés, il
avait ressentit tout l'amour qui existait entre eux, et
aujourd'hui…
José lui avait raconté que les sylphes, guérissant
les blessés de la dernière bataille, lui avaient
avoué qu'ils auraient pu donner ce don à quelqu'un, mais
que personne n'en serai digne parmi eux, pas digne de devenir un ange
de lumière.
Ils avaient trouvé cette fois… Milo était devenu
un ange de lumière, mais son cœur était
brisé à jamais.
Maison du cancer
Le masque de mort sourit en le sentant approcher, et alla lui ouvrir la porte avant même qu'il ne frappe.
" Entre. "
" Ecoute je… je venait m'excuser pour toute les chose que j'ai pu te dire "
Le cancer lui sourit et lui fit signe de s'asseoir
" je m'en remettrai "
" dis-moi, tu, tu ne veux toujours pas me dire si tu as…un prénom ? Enfin, j'ai du mal à t'appeler "
" Marco, je m'appelle Marco "
Il s'approcha de Mû qui avait déjà pris place sur
la canapé et s'assit près de lui, saisissant une
mèche mauve entre ses doigts.
" je n'ai pas eu le temps de te le dire tout à l'heure, mais j'adore tes cheveux "
Le bélier sourit, il lui semblait redécouvrir le
personnage, et il s'en voulait terriblement de s'être
mépris à son sujet. Finalement, il pouvait être
tout le contraire de ce pour quoi il voulait passer, et puis il
s'était sentit tellement bien dans ses bras.
Mû frissonna quand il sentit la main du cancer remonter sur sa
joue et caresser délicatement sa peau d'albâtre
" masque… Marco ? "
Le cancer ne l'avait pas quitté des yeux et le regarda encore plus intensément
" oui ? "
Mû ferma les yeux, cherchant ses mots, mais rien ne lui vint. Il
n'est des choses que l'on ne peut exprimer par les mots. Il
détourna la tête et déposa un baiser sur la main
qui caressait sa joue. Marco sourit et passa ses bras autour de
l'atlante, recherchant la chaleur de son corps, embrassant
délicatement le cou blanchâtre.
Instinctivement, le bélier se serra contre lui et déposa
un léger baiser sur sa joue, passant un main sur le dos
musclé du cancer.
Marco remonta ses lèvres contre l'oreille du bélier et lui murmura
" tu te souviens, que j'avais quelque chose à te dire si je survivais à cette bataille ? "
" oui "
le cancer sentit son cœur faire un bon dans sa poitrine, et
rassembla tout son courage. Incapable de bouger, il sentit le
bélier resserrer son étreinte
" Mû, Mû je… je t'aime "
Il attendit la réponse, près à toute
éventualité, et sentit son cœur s'affoler quand les
lèvres de l'atlante s'unirent aux siennes.
Temple du verseau
En sortant de son entrevue avec le grand pope, Milo était revenu
dans le temple de celui qui fut son amant. Toutes les larmes qu'il
avait retenu ne cessait de couler sur son visage, mais il ne ressentait
plus cette soif de vengeance, quelque chose avait changé en lui,
mais rien ne lui faisait oublier la fouleur qui lui vrillait le
cœur. L'armure du verseau avait cesser de briller et semblait
pleurer elle aussi, elle avait perdu une partie d'elle-même.
Milo s'adossa contre un colonne et se laissa glisser, enfermant ses
genoux dans ses bras. Il se sentait infiniment seul, et il
détestait Camus pour l'avoir drogué, pour l'avoir
empêcher de se battre à ses côtés, au moins
serait-il mort avec lui ? il l'avait abandonné, pour la seconde
fois.
Il le détestait, mais il l'aimait comme un fou, pourtant il
devait se résoudre à vivre sans lui, en espérant
qu'un jour, le destin les réuniraient à nouveau.
* 'Merci Marcos, merci pour tout. Maintenant je repose en paix.
Pardonne moi de m'être servit de toi. Et ne oublie pas, l'amour est
parfois tellement fragile, ne le fait jamais attendre. Vis et sois
heureux, chevalier du cancer.'
FIN
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